14 août 2008

15 août : Independence Day pour l'Inde que j'aime !

(C'est moi là, l'été dernier, en vêtement traditionnel blanc, après avoir hissé le drapeau et avant le discours)

Le 15 août 1947 (Il y a donc 61 ans), l’Inde accédait à l’indépendance en se libérant du joug anglais. L’année dernière à la même époque j’y enseignais le français et participais diversement à la vie locale. Aujourd’hui, je célèbre cet événement avec eux en pensée seulement, en me souvenant de ce 60ième anniversaire grandiose, où en présence d’un ami américain et d’une amie allemande, j’ai eu l’honneur de hisser le drapeau national de ce grand pays, dans l’Etat du Maharashtra. Dans mon discours repris par le Times of India, je rappelais la formidable épopée du Mahatma Gandhi, souvent en proie au doute, mais toujours audacieux, persévérant et humble.

(Les fleurs de Satjet)

Je soulignais aussi que la grande marche qu’il avait initiée, conduisait dans ses rêves à une meilleure répartition de la richesse nationale et à plus de justice. Je constate que là-bas comme ici, l’embourgeoisement des partis et la complaisance au libéralisme, sont les premiers obstacles. Et partout, il y a tant à faire ensemble et si peu d’audace ! Cela ne m’empêche pas de leur souhaiter un Happy Independence Day et d’espérer avec eux, un autre monde !

Aujourd'hui, à New Delhi, le Premier Ministre Manmohan Singh inspecte la Garde d'Honneur au Fort Rouge




Le 15 août 1947 le premier Premier Ministre de l'Inde Jawaharlal Nehru s'adresse à la nation après avoir hissé le drapeau sur les ramparts du Fort Rouge à Delhi. (TOI Photo)












A Bhopal, Jaipur, Chandigarh, Hagpur, Patna, Pune, Mumbaï, Goa, Nashik, etc : chacun fête à sa façon la journée de l'indépendance avec une attention particulière pour la paix.

12 août 2008

Pourquoi je quitte le PRG après un intense investissement.


Je sais que malgré le peu de commentaires laissés ici ou là sur ce blog, vous êtes nombreux à me lire. Aussi vous dois-je, amis et lecteurs, les explications sur mon départ du Parti Radical de Gauche. Vous n’avez certainement pas manqué l’épisode ahurissant du congrès de Versailles où pour l’obtention de supposées bribes de leur jouet constitutionnel superflu : la 6ième République, une majorité de députés radicaux de gauche, par leur caprice infantile, ont concouru à renforcer un Président en chute libre dans l’opinion, lui permettant ainsi de retrouver la force de porter atteinte à l’essentiel : la protection sociale, la justice économique, l’éducation, la cohésion sociale et les libertés fondamentales. Aujourd’hui, vainement, on les retrouve hurlant dans le désert contre leur propre inconséquence. C’est pitoyable !

C’est la goutte d’eau qui fait déverser le vase déjà bien plein. Je crois avoir montré beaucoup de patience et de persévérance. Je ne suis pas resté en silence et bras croisés. J’ai dit ce qu’il y avait à dire aux congrès, aux universités d’été et partout où l’expression fut possible. Sur le terrain, j’ai montré l’exemple du combat audacieux, résolu et républicain. Je n’ai pas à rougir de mes résultats de tous ordres en la matière. Même si je n’ai pas pour habitude de claironner sur mon passage.

J’ai assumé mes responsabilités nationales jusqu’à cet autre épisode du référendum européen où j’ai démissionné de ma délégation nationale. Sur le terrain départemental, personne ne peut contester la valeur du travail accompli. Aujourd’hui, après moult réflexions et tentatives de faire entendre à l’intérieur la raison républicaine. Je quitte donc ce parti, de notables, spécialiste de la combine et incapable d’exister sur le terrain par l’action et l’audace politique. Décidément trop à droite et libéral pour être sincèrement au centre gauche. Sacrifiant le travail de la base à la réussite de quelques aventuriers du business, dans le tourbillon aveuglant de promotion des dociles, des tenus et des listés.

Il est l’heure d’en partir !

J’ai eu toutefois un grand plaisir à mener, aux côtés de certains d’entre eux, le combat radical. J’ai remercié ceux-là de m’avoir permis de croire, un temps, qu’avec le Parti Radical de Gauche c’était possible de changer les choses. Je veux conserver mes rêves, l’audace, l’humanisme et le radicalisme, aux antipodes de leur route collective, tracée par une direction opportuniste, soutenue par une poignée de députés et sénateurs qui chuchotent dans les couloirs, sans prendre position sur rien, les yeux rivés sur la liste qui sera validée par le PS à l'annonce de la prochaine élection générale. Préparer la relève ? Ils n'en ont cure. Ils sont la relève éternellement même s'ils daignent parfois répondre aux p'tits jeunes qui les regardent pieusement et les imitent déjà...

Voilà, à vous mes amis et visiteurs habituels ou occasionnels, je crois que j’ai tout dit.

Pour l’heure, je ne vais pas dans un autre parti politique. Je fais une pause.

Mais si je devais retourner en politique, ne me cherchez ni à droite, ni dans le no man’s land des apparatchiks, en tout état de cause !

Je serai bien à Gauche ! Sans aucun doute à Gauche !

01 août 2008

Les VACANCES de Caroline et ...mes "vacances"

Lorsque Caroline (une amie merveilleuse), m’a envoyé un courriel dimanche dernier pour me dire qu’elle partait en vacances en (restant en) Allemagne, j’ai pensé qu’elle avait décidé de passer tout l’été à Berlin en faisant quelque chose comme la visite des monuments, des musées, du zoo, des galeries d'art, etc. LA CULTURE en somme ! Ben quoi ? Que faire d'autre là-bas ?

(Berlin si connue et si belle. Je m'en souviens avec regrets...)



Ou alors, qu’elle allait à Leipzig à 180 km au Sud-Ouest de Berlin, dans la ville de naissance de Wagner et Schumann et où le grand J.S. Bach écrivit ses plus belles partitions au Chœur de l’Eglise Saint-Thomas.

Je l’imaginais encore, se promenant en relisant l’histoire dans les allées de l’ancien hôtel de ville, rêvant sur la Place du Marché, ou encore assise avec le Faust de Goethe à la Taverne Auerbachs Keller dans le Madler passage.

1) Place du marché et Ancien Hôtel de ville

2) Madler Passage





Rien de tout ça ! Elle va à Juist !

Juist c’est dans le nord du pays,

dans la frise orientale, sur une île d’environ 16 km² et 1 801 habitants, rattachée administrativement au Land de Basse-Saxe.

Elle va là !


Si c’est pas malheureux !











Et bien moi aussi je pars, mais je ne peux pas vous dire où…

Bonne vacances !

A bientôt,