13 janvier 2007

Rendez-vous avec la République !


Rendez-vous avec la République ?

Avec vous madame ? Quel honneur !

Je me souviens et je dis oui sans hésiter, même aujourd’hui où j'ai perdu un être cher, très cher. Car, ceux qui nous ont si généreusement donné la vie, n'apprécieraient-ils pas que nous en défendions les attributs et les contours généreusement en République ?
http://www.christiane-taubira.org/

10 janvier 2007

En soutien à Kokopelli dans son combat pour le vivant et les libertés

Après le verdict de la Cour d’appel de Nîmes qui condamne les semences anciennes, Kokopelli se pourvoit en cassation et va assigner l’Etat français en Cour Européenne de Justice.
L’association Alésienne qui a 5500 membres et plus de 2000 variétés de fleurs, céréales et légumes anciens, est le plus important réservoir génétique français accessible à tous
Après la relaxe du Tribunal d’Alès, la Cour d’Appel de Nîmes vient d’infirmer ce jugement le 22 décembre 2006.
- 17.130 euros d’amendes
- 2 x 1 euro de dommages et intérêts
- 2 x 300 euros de dédommagement
- près de 2000 euros de frais de publication du verdict et affirmation de la culpabilité de M. Guillet (Président de l’association) pour vente de semences non inscrites.
Cet arrêt intervient au mépris des actuelles directives européennes.
Tandis que les multinationales de l’agroalimentaire brevètent allègrement des hybrides et des OGM. Nous sommes dépossédés de nos racines, de notre culture, par le lobby des groupes semenciers. La Directive européenne 98/95 permet la création d’une liste de conservation des semences en risque d’érosion génétique. La France a transcrit cette directive, mais ne l’applique pas. En condamnant Kokopelli, l’état français exprime le dédain et le mépris avec lequel il traite la diversité génétique transmissible.
Kokopelli se pourvoit en Cassation pour non-respect des décisions communautaires
Pour moi, Kokopelli assure une mission de salubrité publique. L’association devrait bénéficier, comme le prévoit le Traité de Rome et la FAO, de subsides publics.
Les fruits et légumes des semences anciennes ont plus de goût, des formes attrayantes, résistance aux maladies. Toutes ces raisons devraient inciter le gouvernement à reconnaître le travail de l’association Kokopelli, dont les graines répondent aux besoins multiples des jardiniers, paysans et consommateurs.
Nous n’avons nul besoin des technologies transgéniques : avec les semences de pays (anciennes), nous disposons de tout le matériel génétique nécessaire pour subvenir à nos besoins, au grand drame des marchands de nécrotechnologies. Il est temps de cesser de déléguer notre avenir à des scientistes ou à des groupuscules corporatistes. L’eau et les
semences libres sont indispensables à notre survie. Les semences ne se suffisent d’aucun qualificatif, elles doivent ETRE, tout simplement.
Il est indispensable, en respect de la directive CEE 98/95, de constituer un répertoire de la diversité biologique cultivée existante pour lequel l'inscription doit être libre, gratuite et
facultative.
Il est un devoir incontournable : libérer les semences de vie et l’accès à celles-ci pour tous. Loin de la volonté de mainmise sur le vivant, dont font preuve les multinationales, soutenues par l’état, nul n’a le droit d’imposer la génétique semencière de demain. Les hybrides ont montré leurs limites, les OGM (refusés par les 85 % des consommateurs) sont une faillite sanitaire et technologique. Les semences reproductibles, issues des variétés de population, constituent certainement, sur les acquis de 10.000 ans de recherche, une des grandes solutions d’avenir.

Pour le texte complet et signer la pétition : se connecter à Site Internet : www.kokopelli.asso.fr

07 janvier 2007

Bonne année 2007

Cher(e)s ami(e)s,

Bien que cette année s'ouvre, comme la précédente, avec l'annonce de la continuation de la barbarie orchestrée et non condamnée, je souhaite que nous apportions au monde, en France et en Lozère, concrètement, un autre message, humaniste et lumineux, de paix et d'intelligence.
Que 2007 soit l'année de l'envie retrouvée de faire autrement. Comme un nouvel espoir puisé dans nos racines qui conduise l'humanité vers le sommet et la Lozère vers les libertés.
Pour chacun le sentiment justifié d'appartenir au corps social solidaire et pour les familles le bonheur de se dire les choses avec confiance dans l'avenir.
Nous avons une fédération dont les ambitions sont hautes pour le département et pour la France et ce n'est pas la faiblesse de nos moyens qui restreindra notre intelligence et nous conduira à la soumission face au statut quo. C'est au combat (au milieu de la foule) que s'évalue la défaite ou le succès. Pas sous la tente d'état major d'où l'on ne voit rien.

Notre fédération ira jusqu'au bout de ce qu'il nous est permis de rêver et au bout des rêves qui parfois transforment la réalité, lorsque tous les espoirs sont perdus.
C'est la vie qui nous pousse loin du désespoir à allumer une petite flamme au milieu de la nuit qui nous annonce que le jour est proche.
Et s'il n'y a personne pour rêver parmi ceux qui tiennent les mandats en tremblant face à la violence du réel et au cadre rigide des institutions, qui dissipera nos malheurs ?

Voilà ! Que 2007 soit l'année du rêve et du courage et si possible de la victoire vers laquelle je vous propose d'aller sereinement ensemble.

Pour chacun joie et bonheur dans la simplicité avec vos proches.
De l'amour dans le coeur et de la hardiesse dans les yeux (au moins).

Bonne et heureuse année 2007 !

06 janvier 2007

L’urgence d’une chambre d’agriculture libre

Quelque soit la Direction qui sortira des élections à venir à la Chambre d’Agriculture de la Lozère, elle sera confrontée à un quadruple challenge : anticiper dès maintenant les conséquences de la réforme incontournable de la Politique Agricole Commune (PAC), faire sortir la chambre de la soumission niaise et docile aux responsables politiques locaux, adapter la pratique agricole aux spécificités du département et enfin régler les lourds problèmes sociaux.
Si nationalement les conséquences annoncées par la Commissaire européenne à l’agriculture et par des membres de l’UMP sont, d’une part la disparition de 50 000 agriculteurs d’ici 2015 et d'autre part, l’obligation pour les exploitants d’avoir un deuxième métier, c’est proportionnellement en Lozère que ces effets seront les plus brutaux. Mais c’est surtout une façon honteuse de faire porter aux agriculteurs la responsabilité de l’inefficacité des politiques à réorienter utilement la pratique agricole.
Dans un pays qui emprunte chaque jour plus de 750 millions d’euros sur les marchés financiers pour faire face aux dépenses urgentes de l’Etat, il ne faudra pas compter sur d’éventuelles pressions pour obtenir de la France ce que l’Europe supprimera : les subventions.
Voilà plusieurs années déjà que la gestion de la Chambre aurait dû se libérer de l’allégeance malsaine au pouvoir local pour s’occuper exclusivement de l’intérêt des petits exploitants qui paient cash l’aveuglement et la surdité des responsables désignés par habitude.
Cet aveuglement qui a empêché d’entendre ceux qui criaient dans le désert qu’il y avait urgence à faire autrement, en faisant de la Lozère un département de « qualité totale », seule chance d’échapper à la catastrophe annoncée.
Nous devons désormais réformer urgemment, loin des appellations vides de contenu, les modes d’exploitation agricole de la terre lozérienne. Toute autre attitude s’inscrirait, par un manque de vision à long terme, dans une logique suicidaire, et serait inadaptée à cette période de surproduction européenne et de nécessité d’un rééquilibrage des échanges Nord-Sud.
En raison des spécificités de nos sols, des particularités de notre réserve en eau, de la géographie de nos territoires, et du climat de notre département, il n’y a aucune raison aujourd’hui à s’acharner à défendre un type de production qui dégrade l’environnement et nuit à la qualité. Je l’ai déjà écrit, notre atout ne sera jamais le prix bas. Aussi devons-nous, nous tourner résolument vers la qualité. Cette qualité ne doit pas être de façade, construite sur des appellations locales de complaisance pour des produits composés en grande partie de matières premières provenant d’Espagne, d’Italie ou d’ailleurs, dans un département où la baignade serait interdite en raison des pollutions et la pêche impossible par disparition des poissons, où l’on ferait n’importe quoi en n’ayant de leçon à recevoir de personne.
La nouvelle Direction de la Chambre devra avoir du courage pour défendre, contre les lobbies au service d’une minorité, une autre façon d’exploiter la terre dans l’intérêt du plus grand nombre et pour transformer la morosité ambiante, en espoir. C’est encore possible mais c’est urgent !
Notre unique chance d’échapper à la mort annoncée est de rechercher des productions locales typiques, dont l’essentiel de la valeur ajoutée devrait être le cadre même de la Lozère, pays des sources à protéger de la pollution qui n’est pas certes exclusivement agricole.
Nous devons protéger plus qu’ailleurs, grâce à un concours financier adapté, le bord des cours d’eau, assurer la préservation des zones humides et la qualité de l’eau en la protégeant d’une surabondance de nitrates.
Nous devons faire ces choses ensemble, avec les élus et les institutions du département et de la région, les associations de pêcheurs et de chasseurs, de protection de l’environnement, les professionnels du tourisme, sans attendre, le faire maintenant et le faire savoir.
Nous devons enfin, dès maintenant, prendre les moyens d’une libération progressive des exploitants des griffes sournoises des banques qui les maintiennent, avec la complicité de certains techniciens, dans la logique du surendettement clef de la domination de l’industrie agroalimentaire.
Mais le plus important est certainement ce que l’on passe sous silence et qui est l’aspect social de la question agricole :
Le fait qu'il n'y ait plus d'installations sauf des installations dans le cadre familial qui ne font que soutenir l'agrandissement donc la désertification de la campagne. L'agrandissement de ces exploitations provoque une rupture sociale pour l'agriculteur notamment pour les jeunes qui n’ont pas le temps pour les rencontres intimes et familiales à supposer qu’ils conservent le temps de vivre pour eux-mêmes. Il ne peut même plus y avoir d'entraide agricole puisque les paysans ont trop de travail chez eux. Comment ose t-on leur demander d’avoir un second métier ?
Il y a aussi une véritable misère sociale pudique et cachée mais réelle. La MSA coûte très chère pour un mode de calcul opaque qui exclut pour beaucoup les indemnités journalières pour maladie courte ou longue. Les aides au remplacement qui ne sont accordées que si l’on rentre dans le système politique départemental (Fédé + Groupama + crédit agricole).
Les restos du cœur nourrissent désormais dans le silence des campagnes, un gros pourcentage d'agriculteurs qui sont surendettés. Malgré la baisse des primes on leur a conseillé de faire de super bâtiments, acheter tout le matériel dernier cri. Ils sont devenus malgré eux des fonctionnaires au service des banquiers.
Pour sauver l’agriculture lozérienne, il y a aujourd’hui tant à faire avec une chambre enfin libre !
Alors chiche, que ça change ! Avec en cerise sur la tourbière préservée, la pluralité syndicale.

05 janvier 2007

Proposition de loi sur l'hébergement des SDF

Le député PRG Roger-Gérard Schwartzenberg a présenté vendredi une proposition de loi sur le droit à l'hébergement et au logement des SDF. M. Schwartzenberg a insisté sur le fait que sa proposition"s'inspirait de la charte du Canal Saint-Martin de l'association desEnfants de Don Quichotte" avec laquelle il a travaillé.Il a souligné que les propositions de Dominique de Villepin sur ledroit au logement opposable concernaient les mal logés alors qu'ilfaudrait, selon lui, se concentrer d'abord sur la "catégorie ultraprioritaire des SDF".Sa proposition, qu'il souhaite voir signée par des parlementaires detous bords, institue au profit des SDF un "droit à l'hébergementdans des conditions dignes et durables" et "constitue les SDF encatégorie prioritaire dans la mise en oeuvre du droit au logementopposable".Il suggère ainsi d'ouvrir les structures d'hébergement 24 heuressur 24 pendant toute l'année, d'augmenter le nombre de placesd'hébergement de 50% pour atteindre 100.000 à 150.000 places endeux ans.Pour pallier l'insuffisance de logements sociaux, M. Schwartzenbergpropose de recourir à la réquisition de logements, comme cela estprévu dans la loi de 1998 contre l'exclusion de Martine Aubry, et depermettre à l'Etat de louer des logements du parc locatif privé.Il suggère aussi "d'arrêter la destruction de logements sociauxanciens pour y loger temporairement des sans abri".http://www.edicom.ch/fr/news/international/5_2935203.html