22 novembre 2006

Ma candidature dans la 2ième circonscription

Cher(e)s ami(e)s,

Vous avez souvent manifesté votre étonnement que je ne m’investisse pas directement à l’occasion des scrutins locaux. Mais, au cours de ces vingt dernières années, ma seule préoccupation était de faire avancer en Lozère, par l’implication sur le terrain, les idées républicaines, humanistes et populaires que nous portons tous. Mais le temps est venu du renouveau. La Lozère et la France aspirent à la fin de la culture de la corruption et la suprématie des intérêts claniques. Plus que jamais nous avons besoin d’aller ensemble jusqu’au bout de cet idéal de changement qui porte une autre idée de la République plus fraternelle, plus égalitaire, plus libre.

Oui ! Je serai candidat à l’élection législative dans la deuxième circonscription du département. A cette occasion, j’aurai besoin de la mobilisation de chacun de vous pour gagner. Inscrivez vous et faites inscrire vos amis sur les listes électorales, avant le 31 décembre, pour rénover la pratique politique en Lozère et en France. Je serai le candidat de la modernité des valeurs, du refus des divisions, du bannissement des replis sur soi et des peurs de l’autre. En votre nom, je porterai ce message avec force devant la nation.Alors, ensemble et bien tranquilles, nous vaincrons !

16 novembre 2006

Honteux Georges Frêche

Communiqué de la fédération PRG de la Lozère :

La Fédération du Parti Radical de Gauche de la Lozère condamne sans réserve les propos de Georges Frêche Président de la Région Languedoc-Roussillon, concernant la composition de l'équipe de France de football. Ces propos indignes, font suite à de multiples dérapages dans le même sens prononcés en Lozère et ailleurs. Nous mettons en garde tous ceux qui, en Lozère, ont pris l'habitude de défendre systématiquement, pour des raisons obscures, les divagations inadmissibles du Président de Région.

07 novembre 2006

Drainage et braconnage honteux sur le Truc de l'Homme


Drainage d'une tourbière en toute impunité et contre le bon sens !







Braconnage : Un jeune Daguet tué pour un gigot. le reste a été abandonné sur place.

05 novembre 2006

Halte au massacre de l'environnement !

Le SDUE pousse un cri d'alarme et demande aux autorités du département chargées de l'application de la loi sur l'eau et de la protection de la nature de se réveiller de la complaisance dans laquelle ils se sont laissés glisser depuis trop longtemps.
Il faut interdire et sanctionner de toute urgence les drainages des tourbières qui sont une honte maintenant que nous en connaissons les conséquences désastreuses sur l'écosystème lozérien.
50% des zones humides (soit 8262 hectares), ont été drainées, dans le même temps la Lozère a perdu 50% des cartes de pêche, connu 3 % de fréquentation touristiques / an en moins depuis 3 ans…
L’eau est au centre des préoccupations dans les domaines de la préservation de notre environnement comme pour notre économie et nos perspectives de développement local.
Alors qu'il pleut toujours autant qu'avant, les années déficitaires ont des conséquences rapides et importantes (Plus que par le passé) sur nos écosystèmes aquatiques et sur la ressource en eau parce que Nous n'avons plus de "réservoir tampon" (Stockage d'eau dans nos sols). Nous connaissons des étiages de plus en plus sévères parce que nos ressources en eau sont peu profondes pour 90 %.
Une menace importante pèse sur la qualité de l'eau en milieu karstique. Actuellement l'installation de porcheries industrielles sur le causse et les épandages de lisiers (véritable engrais liquide) provoquent une distrophisation importante et cumulative avec les autres sources de pollution. Nos sols sont constitués de 50 % de refus à 2 mm (Cailloux et graviers) puis de 50 à 60 % de sables pour la "terre fine". Donc très filtrants, perméables et lessivables ! Ce type de nappes phréatiques a de faibles réserves en eau, et les sols ne retiennent pas les engrais, lisiers, et favorisent donc le passage des éléments polluants vers les cours d'eau.
La protection des sources et des cours d'eau, doivent se raisonner en tenant compte de ces paramètres de perméabilité. Des périmètres de protection des sources de 40 mètres en périphérie des captages sont incapables de limiter les pollutions.
De même, les épandages (Engrais, lisiers) en bordures des cours d'eau (10 mètres minimum), sur dépôts d'alluvions sableux et granitiques, entraînent des lessivages importants et une distrophisation accélérés. Il faut raisonner à l'échelle d'un bassin versant (Tonnage d'intrants agricoles admissibles) Sachant que 45 % des stations d'épurations ne fonctionnent pas correctement et qu'en période estivale la population est multipliée par 2 à 10 dans certains secteurs, avec des stations sous dimensionnées.

On se retrouve avec l’addition de Trois problèmes
La biologie des Cyanophycées
• La croissance des cyanophycées dépend de la température (T° optimale 15 à 25°c) ainsi que de la présence de sources inorganiques d’azote et de phosphore (L’élément le plus limitant) La présence du phosphore sera déterminante quant à l’apparition des « fleurs d’eau » et du bloom algual. La pollution domestique a aussi sa part de responsabilité.
• L'azote minéral provient essentiellement du lessivage des terres agricoles.
• Le phosphore minéral provient de l'absence et du dysfonctionnement des stations d'épurations

Le drainage supprime la seule ressource en eau pour nos captages et pour l'alimentation des cours d'eau puisque la seule ressource reste les nappes phréatiques.
Or, les zones humides jouent un rôle considérable :
• Réservoir en eau (Des nappes phréatiques).
• Zones tampon par absorption des fortes pluies et limitation des crues dévastatrices
• Libération de l’eau en été et limitation des étiages.
• Un filtre chimique : La masse organique filtre les polluants.
• Un filtre biologique : Le pH acide (4 à 4,5) bloque tout développement bactérien. L’eau stagnante expose les bactéries aux U.V. solaire.
• Effet de « dénitrification » par phénomène de réduction
• Sans compter sur le rôle important en tant que réservoir de biodiversité…
Une tourbière équivaut à un barrage car selon la profondeur de tourbe,on dispose de 2000 à 3000 m3 d’eau / ha. En effet, les sphaignes renferment 40 fois leur poids sec en eau ! La tourbe renferme 87 % d’eau.
• 25 à 30 % de l’eau est restituée au bassin versant soit 250 à 300 mm / mètre de sol.
Malheureusement, de nombreuses zones humides classées en ZNIEFF ont été détruites !(Zones Naturelles d’intérêts Ecologiques, Faunistiques et Floristiques)

D’autres menaces pèsent sur la qualité de l’eau pour l’avenir !
C'est le cas du salage hivernal des routes
• Hiver 2004 : 12043 tonnes de sel épandues sur nos routes départementales *
• A 58,48 € la tonne et un coût total de 704274,64 € (Source DDE 48)
• Où va ce sel, pour quelles conséquences ?
• Les rivières sont plus salines que la mer sur de courtes périodes !?
• Ce salage intervient en période d’étiage hivernal et de reproduction des salmonidés…

Forts de ce constat, nous appelons à un changement des comportements et à une prise en compte des intérêts de tous les acteurs pour la préservation des richesses de la Lozère, loin des réactions mesquines et sectaires qui sont obsolètes et n'impressionnent personne. Nous devons tous, chacun pour sa part, respecter la Lozère en cherchant à comprendre sincèrement comment ça marche !