31 octobre 2008

Les enfants qui dansent au temple (poésie)

Lorsque les enfants dansent en gestes insignifiants, qu'ils tournent sur eux-mêmes comme suspendus au bord d'un précipice, accrochés comme des gouttes d'eau aux vagues des océans ; Ils sont comme le mouvement des feuilles au vent, ou le tourbillon silencieux et magnétique des corps célestes. Ils sont comme tenus seulement par leur âme aux suprêmes essences de l'univers avec lesquelles Dieu leur donne la vie et le mouvement. Ils sont la perfection offrant au monde la foi, l'espérance et l'amour. Ils sont ainsi l'offrande permanente d'une symphonie lyrique.

30 octobre 2008

Char de Dieu (Poésie à une amie)

D'où tiens-tu la force de faire de telles entorses aux principes ? De m'interroger la nuit durant sur le nombre de mes jours ? De te battre avec Dieu pour en bouleverser l'agenda et faire attendre ta présence pour les cérémonies de son temple ?
Puisque tu oses, publie donc les nouvelles règles, et si l'Eternel y consent, je m'y soumettrai avec grâce.
Aimante par ton audace mon esprit et il "t'appréciera". Car, je sais la valeur des âmes assoiffées du combat de Jacob.
Je vois la tienne comme un bouclier d'airain à trente-six reflets, semblables aux éclairs du Mont Fuji d'Hokusai. Ta voix est une caravelle soufflée, par un vent parfumé d'insouciance, vers le royaume des cieux.
Tu es belle comme ça : char de l'Amour aux mains de ton Dieu.

25 octobre 2008

"Adieu monsieur le professeur"

Et voilà c'est ainsi que s'achèvent 20 années d'enseignement. Les étudiants de 2e année BTS m'ont chanté cette vieille chanson des années 60/70 : "Adieu monsieur le professeur". Mais cela m'a fait plaisir vraiment de voir qu'ils m'avaient préparé une petite cérémonie d'adieu à l'occasion de cette dernière heure de cours. Il y avait de délicieux gâteaux au chocolat préparés pour l'occasion par eux-mêmes. Puis j'ai fait un petit discours en leur disant ce que j'avais de plus précieux à leur offrir : les raisons de ma quête permanente des richesses de l'amour qui comme le disait Gandhi est le seul véritable trésor et la seule force.
Puis, une de mes collègues est entrée dans ma classe pour m'offrir un présent. C'était le fruit de sentiments d'amitié sincère. Je le sais ! Merci Marie-Paule.

J'espère que de tout ce que je leur ai enseigné avec passion (je crois), s'ils ne doivent retenir que le plus important, ils retiendront mes derniers propos de ce jour.

Adieu ! C'est vraiment le mot qui convient, chers étudiants,

jyl

13 octobre 2008

Mais où est donc votre plan B ?

Mais où êtes vous donc partisans du TCE, du traité simplifié, de la concurrence libre et non faussée par l’intervention de l’Etat, de l’indépendance de la BCE ? Les violeurs du suffrage universel, les parlementaires totalitaires ?
Les vociférants d’hier, les croyants de la main invisible, les idolâtres du système, les gourous de la privatisation, les marionnettes opportunistes ?

Il est où votre plan B (à vous) et à défaut vos dérisoires excuses ?