Zara fait fermer un atelier au Bangladesh
Une travailleuse de l’atelier a expliqué qu’il y avait aussi bien des abus physiques que verbaux. En cas de faible erreur, les salariées étaient battues et avaient des réductions de salaire. Certaines travailleuses ne pouvaient pas quitter les lieux car elles n’étaient pas payées. Et si elles quittaient les lieux sans autorisation, elles n’étaient pas payées en représailles.
Deux femmes ont affirmé qu’elles réalisaient des vêtements pour Zara. Mais le représentant de Inditex dit que les vêtements retrouvés ici appartiennent à beaucoup d’autres marques mais pas Zara. Cependant le responsable de Inditex ne nie pas que cet atelier ait pu fabriquer, à la demande d’un autre qui réunit toutes les conditions exigées dans la charte et qui se trouve à proximité. Mais il indique que cela s’est fait sans autorisation de Inditex et à son insu.
Le propriétaire de l’entreprise voisine a été d’accord pour fermer l’atelier incriminé et répartir les salariés dans d’autres ateliers aux normes. Il a du signer un contrat selon lequel les salariés seront protégés et le processus contrôlé par des personnes indépendantes et des syndicats. Le sous-traitant dit ne pas avoir été au courant des abus physiques et verbaux subis par les salariées. Quoi qu’il en soit, la réaction de Inditex montre que les marques ont conscience des conséquences que peuvent avoir les révélations de ce type sur les consommateurs qui sont de plus en plus sensibles sur les lieux et les moyens par lesquels les vêtements bon marché sont produits.
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