L’UE se bat avec le vote “Non” Irlandais
(José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne)Les gouvernements européens cherchent la solution pour sortir de la crise ouverte par le vote négatif irlandais lors du referendum du 12 juin 2008 sur le traité de Lisbonne pour réglementer l’élargissement de l’union. Les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne à une très large majorité de 53,4 %.
La France et l’Allemagne considèrent le vote « non » comme un sérieux coup mais veulent que l’union aille de l’avant avec le projet en passant par-dessus le vote « non ».
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a dit que le traité n’était pas mort, mais le président Tchèque Vaclav Klaus a dit quant à lui que le traité était fini depuis qu’aucune ratification n’était plus juridiquement possible. Cette position résonne probablement dans toute l’Europe auprès des citoyens qui n’ont pas eu la possibilité de se prononcer par referendum. Car c’est le troisième referendum sur l’UE qui se solde par un vote négatif après celui de la France et des Pays-Bas en 2005.
Or, le principe de la ratification de l’UE exige que tous les membres ratifient le texte pour que celui-ci soit applicable. Pourtant, beaucoup de dirigeants européens poussent à la continuation des ratifications. Le président de la commission européenne souhaite que le processus de ratification se poursuive dans les autres pays. 14 pays sur les 27 membres de l’UE ont ratifié le traité de Lisbonne.
Le traité de Lisbonne devait rentrer en vigueur le 1er janvier 2009.
Les leaders européens ont quelques jours avant le sommet d’été de Bruxelles pour trouver la parade et inventer le moyen qui leur permettra d’avancer sans tenir compte de l’opinion des nations.
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