01 mai 2008

MISUNDERSTANDING (poésie)


Vingt trois jours du mois de mai viennent souffler dans la tempête

Ils avancent à pas de loup, jour après jour, s’inviter dans mes souvenirs

Ils viennent des hauteurs de Nîmes et c’est magique, avec éclairs et tambours

Vingt trois jours comme c’est court !

Il y a du monde partout qui court dans ma mémoire comme au semi marathon

Une jeune femme 8387 fois attendue, et un vieil homme qui nous quitte

Des enfants chantent dans une ronde et des hommes dansent en assemblée

Des étrangers qui n’ont plus faim croisent des menteurs en embuscade

Plus un enfant au regard d’ange et une femme qui dit : je t’aime.

Il allume une bougie et la pose sur mes souvenirs

Mais elle souffle la flamme qui vacille et la nuit trouble ma mémoire

J’entends sa voix au téléphone qui murmure à ceux qui me cherchent

Quand du haut de la tour Eiffel, il dit je t’aime en SMS.

Elle entend des pas qui s’approchent et elle ferme sur eux sa porte

Etranges jours du mois de mai, revenez si vous voulez avec vos rires et vos pleurs.

Mais revenez l’année prochaine !

1 Comments:

At 10:51 PM, Anonymous Anonyme said...

Ne pose pas ta plume!
Elle est belle, elle va droit au but.
Courage...

lys

 

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