26 mai Marvejols et Saint Léger du Malzieu
(A gauche les hauteurs et l'église à droite vers le lac et la Mairie)Ce matin, j’étais à Marvejols. Pas au marché mais en ville chez les commerçants. Je suis passé tout de même par le marché où j’ai rencontré des amis.
J’y ai croisé cette dame que je n’avais pas vu depuis plus de trois ans. Une ancienne cliente de Saint Chély qui habite Montrodat. Elle était accompagnée de sa fille et de son petit fils. Des gens charmants. Nous avons longuement discuté d’avant et aussi de politique bien sûr….
Et puisque j’y étais, j’ai fait le tour des marchands toujours aussi sympathiques, tous.
L’heure de rentrer en vitesse pour déjeuner des pâtes et un fruit puis hop en voiture. Car, j’avais rendez-vous à Saint Léger du Malzieu pour la tournée du village et environs avec un ami, ancien conseiller municipal.
Sur la route, je pense à ce meeting organisé par les socialistes du département, un jeudi, trois jours avant le deuxième tour de l’élection présidentielle au cours duquel Georges Frêche a exposé par le menu, devant plus de 200 personnes, les faiblesses du programme de Ségolène Royal dont il a dit qu’il était nul et inapplicable. Au cours de ce même discours il a dit que : « les communistes sont à la fin de leur cycle historique mais plutôt que d'en prendre acte, ils préfèrent se laisser découper en morceaux et mourir au pied du drapeau ». Vraiment, le plus proche de la fin de son cycle n’est pas celui qu’on croit !
Elle commence par un café extra dans un endroit agréablement aménagé. Nous discutons un peu de l'actualité politique et des déclarations de JM Baylet. Je dis qu'il faut les entendre dans une période très spéciale où les français sont K.O. Socialement hypnotisés et intellectuellement paralysés par l'incapacité de la Gauche à avoir de l'audace. Ils adhèrent au discours de Sarkozy rassembleur à la veille d'une échéance importante que la Gauche doit passer avec un relatif succès...
Puis on commence vraiment la visite de la commune.
Tout le monde nous reçoit au-delà de nos espérances. Tous me connaissent déjà. Sauf ces gens qui viennent de s’installer en Lozère et qui me disent voter à Droite par réflexe depuis toujours et ne liront pas mon document (de peur de changer d’avis ?).
Il y eut aussi des moments d’émotion, d’apesanteur comme avec cette jeune fille malade (incurable, je l’apprends après) qui m’embrasse avec tellement de douceur… A une époque peut-être aurais-je pu lui dire « Tout ce que j’ai, je te le donne ! » mais aujourd’hui je me sens si démuni, si faible devant cette inéluctable humanité que certains ne savent évaluer qu'avec or et argent !
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