07 juin 2007

7 juin : Saint Chély d'Apcher toujours


Nous avons rencontré beaucoup de barrabans et souvent nous étions envoyés Emmanuelle et moi chez des personnes dont on nous disait qu'elles nous attendaient. Ce fut toujours le cas et les échanges furent intéressants. On nous racontait le marché : le prix des cerises, les candidats qui serrent les mains, se font engueuler, distribuent les tracts, etc. Les comportements curieux des uns et des autres...Nous manifestions un intérêt amusé.
Pour la première fois (la seule fois) on nous a fermé la porte au nez. Un type, cheveux sales, le regard à peine habité d'humanité nous regarde bêtement. Je lui demande s'il nous connait. Il répond non et nous dit que de toutes les façons, il ne votera pas pour nous. Il referme la porte heureux. Le bonheur tient parfois à peu de chose...

Comme hier, nous avons eu de beaux échanges.
Le déjeuner eut lieu au resto l'Y.
A 13H45 nous étions déjà à nouveau en campagne...

A 18 heures nous somme allés rendre visite au chapelier du Malzieu. Malgré l'écriteau qui indiquait sa présence théorique notre homme était absent. Il y a 6 mois, je lui avais promis de passer le voir.
Nous poursuivîmes alors jusqu'au village voisin pour dire bonjour à des amis.
Mon amie merveilleuse (F) et ses trois enfants étaient bien là eux. Ce fut un moment de détente et d'affection.
Sur le chemin du retour, j'ai aperçu le mari (V) qui rentrait. Hélas je l'avais manqué de peu. Ce soir pour la première fois je me sens vraiment fatigué de la campagne.

Il est 22H40 : Le téléphone sonne...C'est Paris !