21 décembre 2009

Interprétations


Un jeune bolivien que j’ai rencontré à Clermont-Ferrand, appelons-le M. me disait tout le mal qu’il pensait d'Evo Moralès,.qu’il prenait pour Satan lui-même. Ce jeune étudiant en architecture issu d’une riche famille des zones pétrolifères du pays n’avait pas de mots assez durs pour décrire ce président qui selon lui ne faisait pas le bien en dépossédant les riches. J’ai entendu des propos similaires d’étudiants brésiliens ou vénézuéliens à l’égard de leur président respectif. M, la Bible sous le bras, avait l’air sincère et profondément choqué du comportement de son président.


Ah ! Ce livre utilisé par tant d’autres pour justifier leurs crimes à travers le monde et l’accumulation des richesses entre les mains des puissants, je préfère le voir utilisé par ces mêmes présidents pour protéger les pauvres à bout de force en chassant les multinationales nord américaines ou européennes qui pillent les ressources et sont directement responsables de la misère du plus grand nombre là-bas comme en Europe. Qu’Hugo Javès cite le Christ et son sermon sur la montagne dans ses efforts pour apporter un peu de justice sociale en fustigeant le libéralisme meurtrier et pollueur, au cours de son allocution lors du sommet de Copenhague, me convient parfaitement.