Ma musique (Poésie)
"...ces lampes sans cesse s'éteignent au plus petit souffle du vent; dans l'effort de les rallumer, sans cesse j'oublie tout le reste (...) Pareil au nuage de juillet traînant bas sa charge d'averses, que mon esprit s'incline devant ta porte dans une suprême salutation."
La langueur pèse sur ton coeur, encore et l'assoupissement sur tes yeux.
N'as-tu donc pas entendu dire que la fleur règne en splendeur dans les épines ? Eveille ! Eveille-toi ! Et que l'heure ne passe pas vaine !
A l'extrémité du chantier caillouteux, au pays de l'intacte solitude, mon ami repose solitaire. Ne déçois pas son attente ! Eveille ! Eveille-toi ! Et si palpite et vibre l'azur par l'ardeur du rayon de midi...Si le sable brûlant étale son manteau de soif...
Ne sens-tu pas de joie dans le fond de ton coeur ? A chaque pas que tu vas faire, la harpe du sentier, d'une suave musique de peine, ne saura-t-elle pas retentir ?
Rabindranath Tagore
L'offrande lyriqueLa langueur pèse sur ton coeur, encore et l'assoupissement sur tes yeux.
N'as-tu donc pas entendu dire que la fleur règne en splendeur dans les épines ? Eveille ! Eveille-toi ! Et que l'heure ne passe pas vaine !
A l'extrémité du chantier caillouteux, au pays de l'intacte solitude, mon ami repose solitaire. Ne déçois pas son attente ! Eveille ! Eveille-toi ! Et si palpite et vibre l'azur par l'ardeur du rayon de midi...Si le sable brûlant étale son manteau de soif...
Ne sens-tu pas de joie dans le fond de ton coeur ? A chaque pas que tu vas faire, la harpe du sentier, d'une suave musique de peine, ne saura-t-elle pas retentir ?
Rabindranath Tagore
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