26 janvier 2010

pratiques déloyales dans les universités indiennes


Le Ministère des ressources humaines et du Développement (HRD) prêt à durcir la législation pour contrôler les pratiques déloyales des universités indiennes.
Pour freiner les pratiques déloyales, comme les frais d’inscription élevés demandés aux étudiants pour entrer dans l'enseignement médical et technique dans des universités réputées et des institutions privées, la HRD demandera l'approbation du Groupe de certification sous le contrôle avec des dispositions strictes et des sanctions sévères (amendes et emprisonnement).
Afin de protéger les intérêts des étudiants et des candidats désirant être admis dans ces établissements, le ministère du DRH a, en consultation avec le ministère du droit, préparé une proposition de loi intitulée : « L’interdiction des pratiques déloyales en matière technique et médicale des établissements d'enseignement et universités Projet de loi 2009.

Le projet de loi interdit catégoriquement les « capitation fees » (l’investissement financé par les étudiants) en plus des « Tution fees » (droits de scolarité) demandée soit directement, soit indirectement par l'institution. Il prévoit également la restitution du pourcentage des frais déposée par l'étudiant, si par la suite il ou elle se retire des institutions selon les sources.


Le problème est que certaines institutions d’enseignement ne reverse pas l’argent collecté aux enseignants ou une partie largement insuffisante. Il existe en plus d’énormes différences de traitement entre les professeurs. Par exemple un professeur de biologie ayant moins de 15 ans d’ancienneté percevra de son université 2 500 roupies soit un peu plus de 40 euros par mois alors que dans la même université un professeur de chimies ayant 25 ans d’ancienneté percevra 45 000 roupies soit 750 euros. On est très loin et du smic à la française et du principe « à travail égal salaire égal » de la Cour de cassation. Les établissements publics ne sont exempts de comportements répréhensibles mais vue le grand nombre d’établissements privés hérités du système anglais le gouvernement indien aborde la question par le bon bout.