L’obéissance civique universelle.
Une même doctrine préside à la multiplication des injustices économiques, sociales et culturelles. Elle est en amont de la situation désastreuse des pays pauvres, du développement incontrôlé de la pollution de la planète, de l’inégale répartition des richesses mondiales, de l’inaccessibilité à la propriété du plus grand nombre, de la marchandisation des valeurs de l’olympisme, de l’inégale justice, des atteintes à la liberté, de l’oubli des droits de l’homme, de l’affaiblissement de la souveraineté des nations.
Cette doctrine nous la connaissons tous puisqu’il s’agit du libéralisme sauvage, à l’œuvre au plan national, européen et international et qui s’imaginait avoir annihilé en Europe la résistance des républicains. Nous savons à quoi ce capitalisme a conduit aux USA, avec 44 millions de salariés et de retraités qui voient le paiement de leur retraite menacé. De plus, le système d’assurance-santé laisse sans couverture maladie 45 millions de personnes. On voit bien que la privatisation des systèmes de protection sociale conduit en fin de compte à l’intervention de l’Etat pour alimenter les fonds des entreprises privées qui organisent leur "propre" insolvabilité.
Pour ce qui est de la France, le constat est le même, et nous devons entendre que la génération qui s’est levée le 21 avril 2002 et le 29 mai 2005 au nom de la république, celle qui se lèvera encore plus nombreuse s’il le faut en 2007 et 2008, veut que les choses changent ici et maintenant.
J’aime cette idée que nous sommes ensemble, les gardiens de l’esprit de la République. Cette République qui n’est pas un objectif à atteindre, comme un point final que certains croient avoir déjà atteint à l’ombre de leur puérile certitude sur la légitimité de l’ordre économique dominant. La République dont il s’agit est indissociable de l’obligation d’exécuter en permanence la volonté de la nation. Les révolutionnaires de 1789 l’avaient bien compris qui voyaient dans la République une voie de progrès permanents pour maintenir par la loi, la cohésion sociale en mouvement, lorsqu’ils proclamèrent dans la déclaration des droits de l’homme que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ». En insistant sur la durée de l’égalité, ils marquèrent ainsi leur conviction que la justice s’inscrit dans une remise en cause permanente des contours de la société pour que demeure l’égalité des droits. C’est dire que cela ne va pas de soi.
Ainsi, en principe, s’engager à assumer un mandat politique c’est s’engager à la défense des plus faibles, pour que vive la devise de la République. Nelson Mendela a ainsi pu dire, avec justesse, le 02 juillet 2005 : « sans action contre la pauvreté il n’y a pas de véritable liberté ».
Dès lors, aucun républicain ne peut s’enorgueillir de s’être mis du côté du plus fort, un jour, une heure, pour une campagne, même provisoirement et par astuce, et nonobstant l’âpreté prévisible du combat.
Et c’est précisément ce que l’on a fait, lorsque l’on a cru voir, dans l’impossibilité théorique de lutter contre les puissants libéraux, une raison suffisante pour leur concéder la défense même provisoire des faibles, en acceptant le recul de la protection sociale.
Mais, c’était justement parce qu’il s’agissait du triomphe de la force et du recul de l’Etat de droit, qu’il fallait en tant que républicains, s’y opposer énergiquement.
Pour éviter de prolonger nos égarements, j’invite les républicains à l’optimisme, et à l’obéissance civique universelle à laquelle nous convient les fondateurs de la république.
Elle est indissociable du principe posé par le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, selon lequel, « tous les individus et tous les organes de la société doivent assurer par des mesures progressives d’ordre national et international la liberté, la justice et la paix dans le monde ».
Et il ne s’agit même pas comme d’aucuns le disent, à l’analyse de la réponse redoutable donnée par le peuple français le 29 mai, de désobéissance civique pour le bien de l’Europe. C’est mieux que cela ! Il s’agit d’une obligation universelle de se mettre au service de l’intérêt supérieur de l’humanité.
La situation est grave et le temps n’est plus aux réactions molles, aux soumissions intéressées. Elles sont à peine tolérables lorsque la société n’est pas sinistrée. Elles sont inacceptables aujourd’hui. L’exigence posée par les votes du 21 avril 2002 et du 29 mai 2005, est susceptible d’emporter à la dérive beaucoup d’élus, qui n’ont pas encore pris la mesure de l’enjeu. Tous ceux, qui habitués aux compromissions électoralistes n’ont pas vérifié, par cette période de fortes turbulences démocratiques et économiques, la solidité de leurs attaches aux fondements de la République.
Nous tous au contraire, qui tenus éveillés par les sursauts populaires, comprenant qu’il n’est plus temps de se soumettre aux comportements et aux hommes du passé, devons, en osant penser le monde à venir, choisir une autre voie pour avoir le droit de gouverner demain au nom du peuple français.
Le cri sourd de la planète en souffrance, traversant toutes les sociétés par la mondialisation des effets désastreux du libéralisme, et l’universalisation des luttes, nous invite à croire, malgré l’étendue de la domination des puissants, du développement de la misère et de la disparition de la classe moyenne, qu’un autre monde est possible. Un monde qui laisserait toute sa place à l’agriculture durable, au commerce de proximité, à l’artisanat et à l’épanouissement de l’individu.
Pour y arriver il n’y a de solution honorable que dans l’obéissance permanente aux règles universelles et dans la restauration de la devise de la République.
C’est tout le sens de mon engagement ici, en Lozère !
JYL
Cette doctrine nous la connaissons tous puisqu’il s’agit du libéralisme sauvage, à l’œuvre au plan national, européen et international et qui s’imaginait avoir annihilé en Europe la résistance des républicains. Nous savons à quoi ce capitalisme a conduit aux USA, avec 44 millions de salariés et de retraités qui voient le paiement de leur retraite menacé. De plus, le système d’assurance-santé laisse sans couverture maladie 45 millions de personnes. On voit bien que la privatisation des systèmes de protection sociale conduit en fin de compte à l’intervention de l’Etat pour alimenter les fonds des entreprises privées qui organisent leur "propre" insolvabilité.
Pour ce qui est de la France, le constat est le même, et nous devons entendre que la génération qui s’est levée le 21 avril 2002 et le 29 mai 2005 au nom de la république, celle qui se lèvera encore plus nombreuse s’il le faut en 2007 et 2008, veut que les choses changent ici et maintenant.
J’aime cette idée que nous sommes ensemble, les gardiens de l’esprit de la République. Cette République qui n’est pas un objectif à atteindre, comme un point final que certains croient avoir déjà atteint à l’ombre de leur puérile certitude sur la légitimité de l’ordre économique dominant. La République dont il s’agit est indissociable de l’obligation d’exécuter en permanence la volonté de la nation. Les révolutionnaires de 1789 l’avaient bien compris qui voyaient dans la République une voie de progrès permanents pour maintenir par la loi, la cohésion sociale en mouvement, lorsqu’ils proclamèrent dans la déclaration des droits de l’homme que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ». En insistant sur la durée de l’égalité, ils marquèrent ainsi leur conviction que la justice s’inscrit dans une remise en cause permanente des contours de la société pour que demeure l’égalité des droits. C’est dire que cela ne va pas de soi.
Ainsi, en principe, s’engager à assumer un mandat politique c’est s’engager à la défense des plus faibles, pour que vive la devise de la République. Nelson Mendela a ainsi pu dire, avec justesse, le 02 juillet 2005 : « sans action contre la pauvreté il n’y a pas de véritable liberté ».
Dès lors, aucun républicain ne peut s’enorgueillir de s’être mis du côté du plus fort, un jour, une heure, pour une campagne, même provisoirement et par astuce, et nonobstant l’âpreté prévisible du combat.
Et c’est précisément ce que l’on a fait, lorsque l’on a cru voir, dans l’impossibilité théorique de lutter contre les puissants libéraux, une raison suffisante pour leur concéder la défense même provisoire des faibles, en acceptant le recul de la protection sociale.
Mais, c’était justement parce qu’il s’agissait du triomphe de la force et du recul de l’Etat de droit, qu’il fallait en tant que républicains, s’y opposer énergiquement.
Pour éviter de prolonger nos égarements, j’invite les républicains à l’optimisme, et à l’obéissance civique universelle à laquelle nous convient les fondateurs de la république.
Elle est indissociable du principe posé par le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, selon lequel, « tous les individus et tous les organes de la société doivent assurer par des mesures progressives d’ordre national et international la liberté, la justice et la paix dans le monde ».
Et il ne s’agit même pas comme d’aucuns le disent, à l’analyse de la réponse redoutable donnée par le peuple français le 29 mai, de désobéissance civique pour le bien de l’Europe. C’est mieux que cela ! Il s’agit d’une obligation universelle de se mettre au service de l’intérêt supérieur de l’humanité.
La situation est grave et le temps n’est plus aux réactions molles, aux soumissions intéressées. Elles sont à peine tolérables lorsque la société n’est pas sinistrée. Elles sont inacceptables aujourd’hui. L’exigence posée par les votes du 21 avril 2002 et du 29 mai 2005, est susceptible d’emporter à la dérive beaucoup d’élus, qui n’ont pas encore pris la mesure de l’enjeu. Tous ceux, qui habitués aux compromissions électoralistes n’ont pas vérifié, par cette période de fortes turbulences démocratiques et économiques, la solidité de leurs attaches aux fondements de la République.
Nous tous au contraire, qui tenus éveillés par les sursauts populaires, comprenant qu’il n’est plus temps de se soumettre aux comportements et aux hommes du passé, devons, en osant penser le monde à venir, choisir une autre voie pour avoir le droit de gouverner demain au nom du peuple français.
Le cri sourd de la planète en souffrance, traversant toutes les sociétés par la mondialisation des effets désastreux du libéralisme, et l’universalisation des luttes, nous invite à croire, malgré l’étendue de la domination des puissants, du développement de la misère et de la disparition de la classe moyenne, qu’un autre monde est possible. Un monde qui laisserait toute sa place à l’agriculture durable, au commerce de proximité, à l’artisanat et à l’épanouissement de l’individu.
Pour y arriver il n’y a de solution honorable que dans l’obéissance permanente aux règles universelles et dans la restauration de la devise de la République.
C’est tout le sens de mon engagement ici, en Lozère !
JYL
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